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Quand les banques centrales interviennent sur le marché des devises, en le faisant savoir dans les médias, c’est presque toujours pour acheter de leur monnaie nationale sur le marché des devises, afin de la prévenir des chutes rapides et violentes. S’agissant de la Banque Nationale Suisse (BNS), depuis le début de ce siècle au moins, c’est toujours, au contraire, en vendant des francs suisses qu’elle intervient, en le faisant savoir ou pas, pour freiner la hausse du prix du franc par rapport aux autres devises.

Quand ils sont à court d’arguments, et cela était souvent le cas ces derniers temps, les économistes des banques qui sont contraints de pondre des prévisions tous les trimestres, se tournent vers des statistiques salvatrices pour faire correspondre leurs attentes à ce qui s’était produit dans le passé, puisque l’économie est cyclique. Ils s’appuient sur les analyses graphiques pour prédire à quoi va ressembler le paysage économique des trimestres à venir.

Depuis 1959 la Suisse est gouvernée par ce qu’on appelle une Formule Magique, selon laquelle, les quatre plus grands partis du pays gouvernent ensemble. Il ne s’agit pas d’un gouvernement d’union nationale mais d’une entente nationale. La droite est majoritaire. Les Suisses regroupent les votations communales, cantonales et fédérales en quatre fois par an. Les dates sont connues à l’avance pour les 20 ans à venir »

Aujourd’hui, le client qui souhaite transférer une somme importante reçoit un appel téléphonique de deux personnes de sa banque, selon une procédure appelée «call-back». Pas seulement pour s’assurer que c’est bien le client qui est derrière l’instruction, mais aussi pour comprendre l’arrière-plan économique de la transaction. La banque pose des questions, beaucoup de questions.

Qui n'a jamais pesté contre les tonnes (littéralement, au niveau suisse) de papier qui s'accumulent dans sa boîte aux lettres et cela sans n'avoir rien demandé? La Fédération romande des consommateurs a fait le calcul. La question climatique secoue les neurones de nombreux acteurs citoyens ou politiques, mais par où commencer?